ISMI/Projet SWAIMS-FORMAR : 27 acteurs de la société civile issus de la CEDEAO formés
Ils sont près d’une trentaine d’acteurs de la société civile venus de différents pays de la CEDEAO et de la Mauritanie qui ont reçus, à l’occasion d’un séminaire tenu du 08 au 12 novembre à Abidjan, les rudiments en vue lutter contre les infractions commises en mer. Ce projet de formation dénommé Formar a été initié par la CEDEAO et financé par l’Union Européenne (UE). Il s’inscrit dans le cadre de la Stratégie Maritime Intégrée de l’organisme sous régional ouest africain au titre du projet SWAIMS (Appui à la sécurité maritime intégrée en Afrique de l’Ouest).
Institut sous régionale de référence, l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM) sise à Abidjan s’est vu confié l’implémentation de ce projet de formation au travers de son Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI).
Avec pour thème « Contribution de la société civile dans le cadre de la lutte contre les infractions commises en mer : cas du vol à main armée, de la piraterie maritime, de la pollution marine et des trafics illicites », ce quatrième séminaire du projet Formar, s’est déroulé sous la présidence du Col. Dieng Abdourahmane, Chef de la Division Sécurité Régionale de la CEDEAO.
Intervenant par visioconférence, le Col. Dieng a présenté les objectifs de ce séminaire lors de la cérémonie d’ouverture.
« ce séminaire vise à enseigner aux membres de la société civile avec l’architecture de Yaoundé, le régime des espaces maritimes juridiques tel que régit par la convention des nations unies sur le droit de la mer ; à donner des connaissances spécifiques et précises en matière de vol à mains armés, de piraterie maritime, de pollution marine et de trafic illicite ; et donner des rudiments en matière de montage de projet, de recherche de financement et de réseautage », a-t-il expliqué.
Un rôle important à jouer pour la société civile dans la lutte
Représentant le Dg de l’ARSTM, le Lieutenant Col. Abé Aké Lazare, Directeur de l’ISMI a souligné que pour lutter contre cette menace, le rôle de la société civile, destinataire de cette formation, s’avère essentiel selon le Dg de l’ISMI. « Dans cette lutte la société civile peut constituer un partenaire essentiel dans les efforts de prévention, de protection, de poursuite en fournissant les services et en appuyant les initiatives Etats. Elle peut contribuer à un large éventail d’activité de lutte contre les infractions commises en mer par la sensibilisation, le renforcement des capacités des communautés de bases, le conseil, l’éducation, le soutien à la réinsertion des délinquants de mer, la conduite d’action de bénévolat », a-t-il indiqué.
Durant ces 5 jours de formation, les participants ont pu se familiariser avec l’architecture de Yaoundé, le régime des espaces maritimes juridiques tel que régit par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et les infractions.
Le Lieutenant Col. Abé Aké Lazare a exprimé les vives félicitations de Karim Coulibaly, lors de la cérémonie de clôture marquée par la remise de parchemins, aux participants.
« Chers participants, je voudrais vous félicitez pour les parchemins que vous venez d’obtenir. Ces parchemins ont une haute portée symbolique. En effet, ils font de vous non seulement des Ambassadeurs de l’ISMI et du projet SWAIMS, mais aussi et surtout exigent de vous de mettre en application l’essentiel de la connaissance acquise », a-t-il déclaré.
l’UE aux côtés de la CEDEAO
La représentante de l’UE, Anne Catherine Claude, chargée de programme à la délégation de l’UE, en charge du suivi du projet avec l’ISMI, a ajouté que cet atelier participe également à la cohésion régionale et à la création de réseaux d’experts en droits maritimes.
S’adressant aux participants, elle a émis le souhait de les voir mettre à profit cette formation au travers des connaissances acquises.
Dr Axel Klein, Chef du projet Swaims a salué l’excellente qualité de la formation dispensé par l’ISMI et féliciter les participants pour leur engagement et leur volonté à vouloir apprendre.
L’octroi de la subvention par l’UE à l’ISMI permettra de financer 16 stages de formation pendant 40 mois (2021-2024).