ISMI: Les participants s’engagent à faire évoluer le projet SWAIMS-FORMAR dans leurs pays
Implémenté par l’l’ISMI, le séminaire de formation SWAIMS-FORMAR initié par la CEDEAO à l’endroit des acteurs de la société civile de la sous région et financé par l’UE s’est achevé le 12 novembre 2021 sur des notes de promesses et d’appréciation de la part des participants. Dispensé par Son objectif: impliquer la société civile ouest africaine dans la lutte contre les infractions commises en mer.
Selon M. Koffi (GHANA), porte-parole des 27 acteurs de la société civile venus de différents pays de la CEDEAO et de la Mauritanie, ce séminaire a été riche en connaissances. Il a expliqué que les crimes commis en mer commencent dans la communauté et se terminent dans la communauté.
M. Koffi a par ailleurs encourager les autres participants à mettre en place une proposition pour faire une évaluation en ce qui concerne le domaine maritime dans leurs pays. « continuons à engager le projet SWAIMS dans nos pays », a-t-il invité.
Quelques réactions
La formation a été très bonne pour nous les particpants. Chez nous au Cap Vert, nous luttons contre la pollution marine. J’ai appris beaucoup de chose. Je compte implémenter ces choses chez moi avec mon association, les pêcheurs locaux et le gouvernement
Alysa Mendes, Cap Vert, membre de l’ONG Association pour la défense de l’environnement et pour le développement
La formation est très importante pour tous ces pays liés au Golfe de Guinée. Le milieu marin doit être protégé. Cela passe par le partage de connaissances. Sans informations nous ne pouvons agir. l’ISMI nous a aidé à nous préparer et à savoir quel rôle nous pouvons jouer. Nous devons défendre notre milieu, pour vivre mieux et en sécurité. Merci beaucoup aux formateurs et à l’UE.
Francisco Gomez Wambar, Guinée Bissau
On se réjouit d’autant plus que nous sommes accompagnés par une délégation d’au moins deux à trois jeunes qui prennent part à cette réunion et qui sont un modèle de sensibilisation réussi au niveau des communautés. Nous sommes heureux parce que nos préoccupations ont été prises en compte. Ce que nous voulons c’est d’abord d’encadrer, de sensibiliser, de former cette jeunesse. Dans la mesure où le danger pour aller en mer provient des côtes et c’est là se trouve cette jeunesse, il y a les femmes il faut renforcer leurs capacités, les sensibiliser pour pouvoir impacter et agir sur la sécurité maritime.
Dion Micheline, présidente de l’Union des sociétés coopératives des femmes de la pêche et assimilés de Côte d’Ivoire.