Auto-écoles: La grogne des candidats devant la lenteur dans l’évaluation du permis de conduire
La grogne des candidats aux examens d’évaluation du permis de conduire se fait de plus en plus entendre.
En effet, le 21 juin 2021 dernier, plusieurs candidats ont manifesté leurs mécontentements suite à la lenteur observée dans la procédure. Ils ont tourné leurs regards vers Koko Guillaume, le président de l’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI), pour lui expliquer les faits, afin qu’il remonte la nouvelle à la tutelle, le ministre des Transports Amadou Koné.
La quintessence de leur message stipule qu’un seul inspecteur gendarme est insuffisant pour le grand nombre de candidats. Surtout, une fois sur deux semaines.
Pour sa part, Koko Guilaume dit avoir pris bonne note dans la mesure où il en fait déjà sa préoccupation. Dans une conférence de presse qu’il a animée, il y a environ deux semaines, le président de l’UNAE-CI, s’était largement exprimé sur ce sujet, évoquant la lenteur extrême des gendarmes –inspecteurs.
Le 22 juin 2021 dernier, il est revenu sur les mêmes remarques. C’était au siège de sa structure à Cocody –Angré. « (…) Les inspecteurs gendarmes font sérieusement le travail. Sur ce point, rien à leur reprocher. Mais, ils sont partout en nombre insuffisant. A preuve, vous avez 25 inspecteurs –gendarmes (10 pour tout l’intérieur et 15 pour tout le District d’Abidjan), regrette-t-il.
Et de préciser que c’est vraiment insuffisant. Selon Koko Guillaume, les gens ont vraiment besoin de passer leur permis et le ministre doit faire quelque chose dans le sens de l’augmentation du nombre de gendarmes –inspecteurs.
Le patron de l’UNAE-CI a aussi souligné que l’heure est aux grandes affluences dans les auto-écoles, compte tenu des vacances. Pour lui, il y a donc urgence et à situation exceptionnelle, il doit avoir des mesures exceptionnelles. Un plaidoyer que le ministre Amadou Koné doit prendre en compte pour la célérité dans les centres.
Il faut rappeler que la présence des gendarmes –inspecteurs fait suite à la recrudescence des accidents depuis le mois d’avril 2021. Et à une série d’enquêtes préalables qui ont relevé des failles dans la procédure d’évaluation du permis de conduire.