San Pedro/ Réformes dans la circulation routière: Des inquiétudes relevées
Depuis l’annonce des réformes dans la circulation routière par le ministère des Transports, la délégation du Haut Conseil du patronat des entreprises du transport routier (Hcpetrci) à San Pedro multiplie les séances de sensibilisation. Dans entretien à nous, accordé par le Délégué Régional Adjoint, Sékou Koné au siège de ladite représentation à la gare routière, celui-ci laisse entrevoir des inquiétudes.
Les mesures gouvernementales sont saluées par les responsables d’auto-écoles visitées d’autant qu’ils enregistrent régulièrement un nombre croissant d’auditeurs pour la formation. Toute chose qui marque un regain de crédibilité et de retombées financières des auto-écoles, selon nos interlocuteurs.
Toutefois, il y a des inquiétudes quant à la mise en exécution effective et efficiente de ces mesures. L’on s’inspire d’ailleurs du non-lieu des examens de code et de la pratique pour l’obtention du permis de conduire initialement prévu le mardi 31 aout 2021. En cause, l’absence de l’inspecteur gendarme commis pour la supervision desdits examens. L’espoir de voir l’inspecteur qui réside à Abidjan selon les confidences, est resté vain toute la semaine écoulée. Le même phénomène selon les échos, s’est produit à Man et dans d’autres localités du pays.
D’aucuns racontent que ce nouveau procédé pour l’obtention du Permis de conduire est marqué par une lenteur et le non-respect des dates et horaire des examens. Le Haut Conseil rassure les impétrants de voir à court terme ce nouveau système bien fonctionnel. Mais il ne manque pas non plus de faire des propositions au gouvernement.
C’est d’abord selon Sékou Koné de mettre tous les usagers de la route au même niveau en soumettant les anciens détenteurs du permis de conduire à la révision. ‘’Il faut mettre tous au même pied d’égalité si on veut obtenir un résultat probant dans la lutte contre les accidents de la circulation routière’’, a-t-il affirmé.
En plus, selon lui, il y a nécessité d’amener les usagers et en général, la population ivoirienne à une prise de conscience des accidents par la régulation du commerce et de la consommation d’alcool et d’autres stupéfiants nuisibles à la circulation. D’où la vulgarisation du test d’alcoolémie sur toutes les routes. ‘’Tous ceux qui boivent dans les maquis sont de potentiels usagers de la route qui s’y trouvent généralement à l’état inconscient‘’, a fait remarquer Koné Sékou. A cela s’ajoute l’indiscipline généralisée qu’il faut combattre sans restriction sur les routes.