Transport intercommunal / Incinération de gbaka à Yopougon
Le président d’UTNGRA exprime son indignation
Koné Bakary, le président de l’Union des transporteurs de la nouvelle gare routière d’Adjamé (UTNGRA) est amer. Au cœur de son amertume, l’incinération ces derniers temps des véhicules en général, mais en particulier de gbakas (Massa) suivie de mort d’hommes, le 9 novembre à Yopougon. Sitôt fait, le président Koné est monté au créneau pour tirer à boulets rouges sur ces actes, qu’il a d’emblée qualifiés d’inhumains. «(…) C’est avec une profonde amertume que nous avons appris la triste nouvelle. Ce sont des millions qui sont partis en fumée, et c’est vraiment regrettable. Vous ne pouvez imaginez quels les efforts qu’un transporteur fait pour mettre un véhicule en circulation. En effet, un véhicule, en neuf comme en occasion, ce sont des mois de privation, d’abnégation, des nuits de prières. Il n’y a rien de plus monstrueux que le voir partie en fumée », dit-il. Et de poursuivre : «(…) Nous sommes des animateurs de la vie économique et non des acteurs politiques. Alors, de grâce, nous
souhaitons que les vandales épargnent nos matériels de travail que sont les engins », précise le président Koné Bakary. Qui fustige : «(…) Nous offrons des services d’ordre public, et nous faisons aucune distinction entre les passagers. Car, le même véhicule transporte tout le monde, sans distinction d’ethnie, ni d’appartenance géographique, encore moins politique », précise-t-il. Et de s’interroger en martelant : «(…) Alors comment se fait-il que ces véhicules sont essuient toujours la furia des vandales ». Il a clore son intervention en appelant toutes les filles et tous les fils du pays à reléguer la violence au second plan, en se donnant la main dans un élan de fraternité, et de cohésion sociale.
Koné SeydouLégende/ Au centre, le président Koné Bakary exprimant son indignation.